Pourquoi avez-vous choisi la façade du Vecteur et le mur de la Place Rucloux pour ce projet ?
La façade du vecteur n’est pas un projet spécifique à Couleurs carolo. Il s’agit d’un concours lancé par la Fédération Wallonie-Bruxelles dans le cadre du 1% artistique (chaque bâtiment public doit consacrer 1% du cout des travaux à l’intégration d’une œuvre d’art). Le projet retenu dépassait 1% et cherchait un coproducteur. Le montage est un modèle de partenariat public-privé.
Le mur Place Rucloux s’est imposé de lui-même. Il se situe sur une Place qui a tout pour devenir l’endroit le plus agréable de la ville avec des cafés concerts, des restaurants, des terrasses.
Combien de gens ont été réuni pour ce projet, et quel genre d’artistes y étaient représentés ? Étaient-ils tous carolos ?
La façade du Vecteur a été réalisée d’après l’esquisse des artistes Frédéric Plateus, Harisson, GianFranco Leroy et de l’architecte Georgios Maillis de RESERVOIR A.
Le mur de la Place Rucloux d’après une œuvre originale du street artist ELNINO 76. Une quarantaine de personnes essentiellement de Charleroi ont participé à la mise en peinture.
Que pensez-vous d’un projet, comme Couleurs Carolo ?
Je pense que personne à Charleroi n’imaginait vraiment l’ampleur de ce projet. Au début, on voyait ça comme une petite opération de couleurs dans la ville! C’est devenu un truc gigantesque qui a demandé des heures et des heures de travail ! Perso, j’ai pris conscience de l’ampleur du projet lors de la conférence de presse en juin ! Toute la presse était là !
Que pensez-vous du résultat ?
Je pense que les deux projets sont très forts ! La façade du Vecteur va lui permettre de renforcer son identité dans la ville. La fresque de ELNINO 76 se veut un message d’espoir et symbolise du redressement de Charleroi. Elle défend l'idée que le changement ne pourra se faire que collectivement (à condition d'y croire). C’est aussi un peu le message de Couleurs Carolo…
Quel était le moment suprême pour vous dans ce projet ?
Difficile de dégager un moment en particulier. Ces dernières semaines ont été vécues à 200 à l’heure ! Peut être la première couche de peinture… C’est à ce moment là qu’on passe de la théorie à la pratique.
Quel est votre opinion sur Charleroi ? Vous y habitez depuis quand ?
Charleroi, on l’aime ou on la quitte… Charleroi, j’y suis né (Maternité Reine Astrid) et j’y ai toujours plus ou moins habité… Cette ville s’est développée pratiquement exclusivement avec l’industrialisation, il n’est donc pas anormal qu’elle se soit effondrée avec le déclin de l’industrie… Aujourd’hui, une nouvelle génération est prête à relever le défi de la reconversion. Et cette reconversion passera par la culture !
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